Ces rêves sur le bout de mes doigts sont des étoiles qui scintillent,
Des luminescences que je lape.
Elles m’abreuvent
Puis,
Perpétuellement
D’autres émergent.
Entrelace les tiennes avec les miennes.
Délectons-nous de ces songes pour communier ensemble
De cette vie fascinante,
De cette aventure constellée d’onirisme.
Viens !
Portons-nous là où le monde ne nous connaît pas.
Là où le monde ne nous croit pas.
Là où il ne sait pas.
Entre toi et moi
Rien n’est comme d’ordinaire.
Avec toi
Les dimensions sont innombrables.
Odysseus depuis que ton souffle transforme l’air en son de lyre,
Irrésistible appel à notre Aphrodite destinée.
Ariel,
Tu m’as fait Auguste parmi tous ces assassinés.
Quel honneur
Que cette Olympienne confiance que tu abrites malgré ma simple humanité,
Elle
Qui cristallise mes erreurs,
Mes ténèbres torturées.
Maintenant en harmonie pour te rendre grâce,
Sens-tu la caresse de cet amour nous envahir ?
La poigne de cet éréthisme nous enlacer
En ces lieux ardents de baisers humides et sucrés où tes lèvres sont cerises.
Sens-tu la caresse de cette épopée nous étreindre ?
Cette ivresse nous saisir
À la manière de ma bouche consommant ta langue devenue fraise.
Une aura nous bascule au firmament,
Nous hérisse de son érotisme,
Nous projette dans l’arène de cette réalité inconnue.
Toi et moi c’est incongru.
Malgré ça nous ne serons jamais perdus,
Car,
Nous ne nous serons jamais connus…
Rémi Paget Blanc
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